Projet PPI. Nouvelle valorisation du patrimoine archéologique d’Ibiza : outils, résultats, perspectives

Cette communication, tenue lors d’un Workshop au musée de Lattes le 5 décembre 2016, sur le monde phénicien et punique, est un bilan à mi-parcours du projet PPI, Phéniciens et Puniques à Ibiza (VIIe-IIe siècles av. J.-C.). Patrimoine archéologique et modélisation spatiale.

Elle revient sur l’origine du projet, sur les outils mis en oeuvre, en particulier les analyses multivariées et la modélisation spatiale, et sur les premiers résultats. Sont enfin abordées les perspectives.

Elodie Guillon, Université de Toulouse, UTJJ, PLH-ERASME
5 Allées Antonio Machado, 31000 Toulouse (France)

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Ibiza punique, un exemple de connectivity méditerranéenne antique (IVe-IIe siècles av. J.-C.)

     Les Phéniciens arrivent à Ibiza au VIIe siècle avant J.-C. et s’installent progressivement sur cette île et sa voisine Formentera, occupant la côte et l’arrière-pays insulaire. Quelques siècles plus tard, l’archipel est densément occupé par des petites fermes et semble parallèlement un des relais majeurs des réseaux maritimes méditerranéens occidentaux.

    À partir des prospections archéologiques et des fouilles espagnoles menées à Ibiza et Formentera, quelle image de cet arrière-pays connecté se dessine ? Quelles sont les solutions territoriales – occupation, organisation des fermes, réseau de communication… – mises en place par les Puniques qui inscrivent l’île dans la connectivity méditerranéenne ?

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«Être Phénicien» en Méditerranée occidentale. Identités et «connectivity» du point de vue des nécropoles

  Les Phéniciens sont un peuple aux multiples identités principalement caractérisé par une expansion sans précédent en Méditerranée. De cette expansion sont nés des échanges et des circulations d’artefacts, notamment, mais aussi des personnes et des idées.

       Ainsi, en partant de l’échelle de la micro région, et en allant vers les relations entre littoral et arrière pays, quelles manifestations de ces identités, de ces échanges et de cette « connectivity » peut-on percevoir au travers de l’étude des nécropoles phéniciennes de Méditerranée occidentale ?

Marie De Jonghe, Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne

75005 Paris, France